vendredi 19 février 2010

1,2,3 Partez!

En lisant mes récents billets, vous avez probablement remarqué mon énorme appétit pour les voyages. N’ayez crainte, ce n’est pas terminé, j’ai beaucoup d’autres aventures de voyages à vous raconter. Mais qui dit voyage dit bagages! Je dois dire que je suis une pro en la matière. En effet, j’ai appris avec l’expérience et mes erreurs comment (pour une fille!) avoir la valise parfaite. Très peu organisée dans ma vie de tous les jours, dans mes valises, attention je pense à tout! Je vais donc partager avec vous quelques secrets de voyageuse afin de développer votre art pour plier bagages!

Bon, je suis une fille, une vraie fille. La preuve, à mes débuts de voyageuse, j’ai fait l’erreur d’apporter 10 maillots de bain et 10 paires de sandales pour une semaine dans le Sud. Sans compter tous les autres millions de trucs inutiles entassés dans tous les racoins de ma valise. Résultats une valise bourrée et pleine à craquer, d’une extrême lourdeur et qui laisse peu de place aux souvenirs. Il est évident que je n’avais pas touché à la moitié des trucs que j’avais apportés, mais bon je me plaie à dire que j’aime avoir le choix, c’est mon excuse préférée.

Cependant, j’ai avec le temps développé une certaine expertise. Tout a commencé avec les camps de vacances lorsque j’étais enfant. Bien sûr ma mère m’aidait beaucoup lorsque j’étais enfant, de plus, l’idée de la liste, qui nous était envoyée, n’était pas bête du tout. Ensuite, lors de la séparation de mes parents, j’avais un horaire plutôt compliqué, qui faisait en sorte que je vivais sans cesse dans mes valises. C’était beaucoup de déplacements, beaucoup d’organisation, deux chambres bordéliques, des sacs, des valises et des bagages à la tonne.

La check list!

Bon vous voulez des conseils de pro, allons-y! Tout d’abord, si j’ai une chose importante à vous dire c’est bien de faire une liste. Ensuite, le plus gros défi, tentez de vous en tenir à ce qui s’y trouve. Bon pour commencer, vous devez la diviser en section comme suit :

1-Dans l’avion.
On apporte toujours dans l’avion un petit ensemble de secours, des sous-vêtements propres, un ensemble de vêtements de rechange, une brosse à dents, bref le nécessaire pour survivre au moins une journée à l’étranger. Je le savais, mais je ne le mettais jamais en pratique, jusqu’à ce que la compagnie aérienne perde ma valise….Aussi pensez à apporter des choses pour vous occuper pendant le transport, de la lecture, des jeux, etc. Une couverture et un oreiller vous sont habituellement fournis, cependant un petit bandeau à yeux est un indispensable, si vous compter dormir, aussi bien de pas voir tout le va et viens dans l’avion.

2- Vêtements et accessoires.
La règle d’or est de s’adapter à l’endroit où on ira. Il faut se renseigner sur la température au moment de l’année où nous effectuons le voyage, mais aussi en soirée et en matinée, cela peut varier énormément. Pour ce qui est des chaussures, toujours opter pour une bonne paire de sandales de marche, une de plage, et une pour danser. Mais pas plus, les chaussures, ça prend beaucoup d’espace. Un coupe-vent et un parapluie de petit format ne prennent pas beaucoup de place, ils peuvent dépanner énormément. Essayer de prévoir un ensemble de base pour chaque journée et ne pas oublier quelques vestes et chandails chauds passe-partout. Attention aux accessoires, il ne faut pas exagérer avec les bijoux, les ceintures, les chapeaux et les foulards. On essaye de se limiter en voyage, apporter des bijoux simples qui vont avec tout, au pire, on en achète là-bas en guise de souvenirs.

4-Produits d’hygiène.

Par là on entend, tout ce que vous utilisez dans une journée dans la salle de bain. Les filles, en voyages d’habitude on se maquille moins, amenez la base, pareil pour les fers plats et les fers à friser. Si vous partez avec plusieurs demoiselles apporter un fer pour l’ensemble. Il n’est pas bête aussi de partager shampoing, revitalisant, dentifrice, gel douche et gel à raser. Ne pas oublier les diachylons, les Tylenols et le Pepto Bismol, bref avoir une petite trousse de premiers soins. Beaucoup de crème solaire et de crème hydratante, rien n’est plus souffrant qu’un coup de soleil en vacances, vous ne voulez pas passer le reste de vos vacances à l’ombre n’est-ce pas?

5- Autres.
Dans autres, on met les autres choses. Par exemple un appareil photo, des piles et un chargeur, une camera vidéo, un iPod et son chargeur, un calepin de note et des crayons, etc. Voici une petite liste de choses auxquelles on pense un peu moins quand vient le temps de faire sa valise :
Une paire de ciseaux, un guide et des cartes de l’endroit visité, des sacs en plastique, très pratique pour les maillots de bain trempés ou les souliers pleins de sable. Un sac à dos pour les expéditions. Enfin, parfois vous aurez à loger dans les grandes villes, elles sont habituellement très bruyantes jusqu’à très tard dans la nuit et dès très tôt le matin. Vous aurez de grosses journées épuisantes, les heures de sommeil que vous aurez devront être de qualités, c’est pour ça que je vous suggère d’apporter des bouchons d’oreilles.

Enfin, vous êtes prêts à partir! Et ne vous inquiétez pas vous pouvez acheter les choses que vous aurez oublié d’apporter, à l’étranger. Aussi identifiez bien votre valise avec l’adresse de l’hôtel pour l’allée et l’adresse de votre maison pour le retour. Apposer aussi un petit signe distinctif sur votre valise pour la différencier des autres lorsque viendra le temps de la récupérer. Maintenant, rappelez vous d’apporter le nécessaire et pas plus.

samedi 6 février 2010

Je voudrais voir la mer...




Ah l’été! On en veut toujours plus, il n’est pas assez long, il n’y a pas de doute! De plus, vous vous souvenez de l’été dernier? Vous vous souvenez de la pluie? Nous n’avons vraiment pas été gâtés côté beau temps et chaleur. J’en ai toutefois profité comme j’ai pu. Mon coup de cœur de l’été passé? La planche à vague, mieux connue sous le nom de surf.


J’ai eu la piqure de ce sport. Oh et quand je dis sport, c’est tout un sport. Malheureusement au Québec, plus précisément dans les Laurentides où j’habite, il n’est pas vraiment évident d’aller surfer. En effet, comme vous vous en doutez, pour surfer, il faut des vagues. Malgré les nombreux points d’eau des environs, aucun ne peut se vanter d’offrir de bien grosses vagues.


Surf in USA


Alors, j’ai décidé de tenter l’expérience, de l’autre côté de la frontière dans les Hampton. Pour une première fois, mieux vaut ne pas s’aventurer dans une mer trop agitée, réservée aux experts. Un endroit où les vagues sont d’une hauteur raisonnable est préférable. De plus, on s’y rend en peu de temps, c’est environ à 5 ou 6 heures de Montréal. La plage, le sable fin, les fruits de mer à volonté, l’ambiance surf in USA… On oublie que c’est à côté.

Nous sommes partis, quatre amis, à 3 heures du matin de Montréal. Nous sommes arrivés vers 8 h 30 du matin à la mer. Le trajet c’est fait sans pépin, je dois avouer que j’ai dormi bien dure à l’arrière de la voiture, et que grâce à cela, le parcours m’a semblé, bien court et que j’étais pétillante d’énergie à l’arrivée. Ce qui n’était pas le cas pour tous. Quand nous sommes arrivés, le ciel semblait encore un peu rosé, le soleil à peine levé, les nuages se dissipaient afin de laisser place à une belle journée ensoleillée, la marée était basse, la plage s’étendait à perte de vue. La mer, elle, semblait loin, mais agitée. Les vagues étaient énormes. La raison? Les restants de l’ouragan Bill qui avait frappé la côte est des États-Unis, quelques jours plus tôt, avaient laissé leurs marques. Bien que le beau temps fût de retour, les courants marins et les vagues étaient encore très puissants. On pouvait voir plusieurs surfeurs, plein de petits points noirs voguant sur l’océan, tous très excités par les vagues anormalement fortes.


La journée était chaude, l’eau plutôt revigorante, rien de tel que le farniente sur le sable chaud et les plongeons dans les vagues pour nous rafraîchir. Un peu plus tard dans la journée, nous avons entrepris notre première leçon de surf, lorsque la mer se voulue un peu plus clémente. Nous avons, tout d’abord, commencé par s’exercer sur la plage, à se relever sur notre planche, à bien se positionner. Ensuite, rien de mieux que de tenter l’expérience dans l’eau comme de réels surfeurs. Vêtus d’une combinaison de plongée, nous avons affronté le froid de l’eau et l’intensité du courant marin.


Défi bleu


Je ne croyais pas que le surf était un sport aussi ardu. J’ose croire être en bonne forme physique. Je suis une excellente nageuse, et je vais au gym plusieurs fois par semaine, en plus de pratiquer plusieurs activités extérieures. Et bien, je ne m’attendais pas à cela, c’était tout à fait épuisant. Nager contre le courant avec une énorme planche, plutôt lourde, afin de l’éloigner de la plage, pagayer et pagayer, se faire renverser par les vagues, se faire emporter sous l’eau par les courants et les vagues, toujours avec cette énorme planche accrochée au pied. J’ai avalé de l’eau salée, par le nez, la bouche, et bien sûr, j’en avais tout plein dans les yeux. Et oups, me revoilà au bord de la plage, je dois rebrousser chemin, afin de m’éloigner pour prendre les vagues avant qu’elles ne se cassent. Une fois rendue à une bonne distance, je me place dos aux vagues et j’attends la bonne. Cela peut être long, mais lorsque la bonne arrive, ça se sent. Lorsque cette fameuse bonne vague approche, je me jette à plat ventre sur ma planche, je pagaye de toutes mes forces, le plus rapidement possible. C’est alors que je sens la vague me soulever, je me sens glisser sur elle, au-dessus de l’eau, elle me supporte. Enfin, je pousse avec mes bras, afin de me lever, je navigue sur la vague, je tente de garder l’équilibre. La sensation est extraordinaire. On sent que l’on fait plus qu'un avec la vague. Splash, tombée à l’eau, je recommence, encore et encore, jusqu’à ne plus avoir la moindre force.


Ayoye!


À la fin de la journée, mon corps était meurtri de partout. Ma poitrine et mes bras étaient si douloureux que j’avais peine à bouger. Sans compter toutes les fois, que j’ai reçu violemment ma planche de surf sur la tête, sur une jambe ou une épaule. Les fois où ma peau s’est frottée sur le sable et les roches, sous l’eau, lorsque je tourbillonnais dans tous les sens. Malgré tout, quel plaisir ce fut, je n’ai qu’une chose en tête : recommencer. Exténués nous nous sommes couchés très tôt, le lendemain nous allions répéter l’expérience et être sur la plage à 8 h 30 jusqu’au souper. Les cheveux tout emmêlés, collés par le sel, les yeux rouges et brulants, la peau bronzée et le sourire aux lèvres, je venais de me découvrir une nouvelle passion. J’attends impatiemment l’été prochain, et j’aurais sans soute la chance de vous raconter mes prochaines aventures de surfeuse débutante, mais si passionnée.