lundi 26 avril 2010

Planification de voyage: Savoir être organisé.










Organiser un voyage du début à la fin c’est beaucoup de travail. Cela nous fait sortir très rapidement du petit confort du tout inclus. Il faut penser à tout. Vraiment tout. Lorsque vous faites des déplacements, il faut aussi tout coordonner les avions, les trains, les bateaux et les hôtels. Lors de mon voyage en Grèce. Je me suis chargée de l’organisation du voyage, tout un dossier.





J’ai pris la situation en main. Je ne me doutais pas de tout ce que j’avais à prévoir. Puisque je l’organisais non seulement pour moi, mais pour mes deux amies qui m’accompagnaient, je voulais faire des choix qui allaient leur plaire, et aux meilleurs prix.





Tout d’abord, je devais confirmer les vols de Montréal à Athènes, il me fallait acheter les billets avant de commencer l’organisation du voyage afin d’être sûr des dates pour ensuite réserver le reste. J’ai donc passé plusieurs semaines à être obsédée avec les prix des billets d’avion, une fois que j’ai trouvé un bon prix, qui me semblait raisonnable, je me suis empressée de réserver sur ce vol. Ensuite j’ai dû élaborer un itinéraire, en plus d’Athènes nous voulions aller dans les iles grecques. J’ai choisi deux iles, Mykonos et Santorini. Maintenant selon les dates je devais trouver un ferry ou un avion pour chaque destination. Mais avant tout, je devais faire un budget avec mes amis, prévoir un certain montant pour les transports, pour les loisirs, pour la nourriture et pour nous loger. Ensuite je pouvais commencer mes réservations. Tout d'abord, j’ai trouvé un bateau pour partir d’Athènes vers Mykonos, ensuite un de Mykonos vers Santorini, et ensuite un avion de Santorini à Athènes pour le retour. J’ai travaillé fort afin de trouver les meilleurs prix, et c’est là qu’on se rend compte que les euros, ça coûte les yeux de la tête. Toujours très important de transformer le prix en dollars canadiens afin de se faire une meilleure idée du prix que l’on débourse. De plus, j’étais parfois plus que perdue en me retrouvant sur des sites web totalement grecque, c’était à ne rien y comprendre.




Une fois le dossier des transports réglé, je devais m’attaquer au dossier des hôtels. Il est préférable de s’établir certains critères selon nos besoins. Dans notre cas, pas trop cher, avec salle de bain dans la chambre, pour trois personnes, et bien situé. Pas besoin du grand luxe, nous ne sommes que de pauvres étudiantes au budget limité. J’ai heureusement trouvé de très bons sites Internet comme http://www.hostelworld.com et http://www.booking.com . J’ai trouvé de véritables petites merveilles sur ces sites. À Athènes c’était plutôt dispendieux par rapport à la qualité, mais j’ai réussi à trouver un petit hôtel très bien situé dans un petit quartier très mignon, à deux pas du métro, sur une rue piétonnière. Nous avons vraiment été ravies. Quant à Mykonos nous étions dans une pension, notre chambre avait vu sur la mer, a quelques pas de la plage, c’était paradisiaque, vraiment très beau et chaleureux, avec une très belle salle de bain, à deux bâtisses d’un petit marché. Pour Santorini, j’ai trouvé une auberge plus que magnifique. Le prix était ridiculement bas, les commentaires sur le web étaient élogieux, les photos splendides. Je croyais bien qui devait y avoir un détail qui nous échappait. Il devait y avoir une vis cachée. Quand nous sommes arrivées nous étions ébahis pas la beauté des lieux. Jardin magnifique, avec des fleurs partout. Le soir il y avait même des bougies placées un peu partout. La chambre était une véritable chambre de princesses, avec même une cuisine et une salle à manger. C’était impeccable, de plus merveilleusement bien situé, nous pouvions nous rendre partout à pied.





Tous les beaux petits hôtels trouvés sont le fruit d’une recherche active sur le web, j’ai mis beaucoup de mon temps, mais mes amies étaient très heureuses de leur voyage, et j’ai pris un très grand plaisir à organiser tout cela.



Cauchemar de voyage, quand ça va mal!


Un voyage, on en garde habituellement de beaux souvenirs. Cependant, parfois les choses ne se déroulent pas forcément comme on l’aurait voulu. Parfois on perd notre valise, on se perd, on tombe malade, il pleut tout au long de notre séjour, bref les vacances de rêves sont parfois un peu ternies par divers incidents. Laissez-moi vous raconter un de mes petits incidents de voyage : Il était une fois, j’ai perdu mon passeport…

C’était au mois d’août, juste avant que je commence à l’Université de Montréal. Mon copain de l’époque et moi sommes partis avec un couple d’amis pour une semaine à Cuba. C’était la première fois que nos amis allaient prendre l’avion, la première fois qu’ils allaient voir la mer. Nous étions tous vraiment excités, moi et mon copain partions une semaine et nos amis eux, eux restaient deux semaines. Ils voulaient vraiment en profiter, vraiment déconnecter.

Nous avons passé une superbe semaine, à manger, boire, s’éclater, jouer dans la mer, s’étendre sur la plage et à lire de bons livres. Nous avions fait diverses expéditions comme la nage avec les dauphins, une randonnée en motocyclette, de l’équitation, du catamaran et de la plongée sous-marine. Nous avions rencontré des touristes québécois très sympathiques, avec qui nous avons fêté et passé nos journées sur la plage. Il s’agissait d’un couple plus âgé, mais toujours prêt à s’amuser et un jeune homme qui était seul, car son ami avait laissé tomber le voyage à la dernière minute.

À la fin de la semaine, il était temps pour moi et mon copain de plier bagage, il était l’heure de rentrer à la maison. Cette semaine nous avait fait le plus grand bien, mais nous étions prêt retourner dans notre petite routine. J’étais quand même excitée aussi à l’idée de commencer enfin l’université.

Rendu à l’aéroport, accompagné de nos nouveaux amis, j’ouvre mon sac afin de sortir l’enveloppe qui contient nos billets d’avion, nos passeports, nos visas et nos pesos, mais il y a un sérieux problème, je ne la trouvais pas. Je respire, je tente de rester calme, rien ne sert d’alarmer mon copain, je vais bien finir pas la trouver cette foutue enveloppe. Je vide mon sac au grand complet, je vérifie une centaine de fois chaque petit compartiment, toujours rien. Je n’ai pas le choix, j’explique la situation à mon copain, il s’impatiente. Je fouille maintenant dans ma valise, il est évident, je ne l’ai pas avec moi. Nous retournons à l’autobus, regardons dans tous les racoins, la panique s’installe en moi, et si l’enveloppe était restée dans la chambre de l’hôtel. Notre temps est compté, l’avion décolle dans moins de trois heures, l’hôtel est à plus d’une heure d’autobus de l’aéroport. Nous avons fait part de la situation à un responsable à l’aéroport, il a immédiatement téléphoné à notre hôtel. L’hôtel a vérifié dans notre chambre et a averti nos amis. Il était quand même compliqué de comprendre tout ce qui se passait et de se faire comprendre quand tous les gens autour de soi parlent en espagnol. J’étais plutôt paniquée, je voulais rentrer chez moi au Québec.
Nous avons rappelé à l’hôtel qui a affirmé n’avoir rien retrouvé. Désespérés nous avons demandé s’il était quand même possible pour nous de prendre l’avion, nous avions quand même des cartes d’identité, nous étions enregistrés sur le vol, et nous ne semblions pas du tout être des Cubains en exiles. Toutefois, le chef des douaniers a refusé. Il nous ont alors expliqué que nous devions nous faire faire un nouveau passeport et que le prochain vol disponible était le dimanche suivant, dans une semaine. Il fallait payer pour nous loger, pour nos nouveaux passeports, pour nos vols d’avion, bref pour tout d’ci notre départ. Problème majeur : nous n’avions pas d’argent, pas de carte de crédit, rien! Nous étions vraiment dans le pétrin.

Heureusement, des gens extraordinaires, il y en a encore sur terre. Les amis que nous nous sommes faits ont été d’une extrême gentillesse. Le couple nous a prêté une grosse somme d’argent comptant, je me suis empressée de les rassurer que nous allions les rembourser à notre retour, tandis que le jeune homme seul nous a laissé sa carte de crédit. Mon Dieu quelle bonté, ils nous ont sauvé la vie, des gens que je connaissais à peine. Les gens à l’aéroport ont été très clair, on ne quitte pas Cuba sans passeport, mais on ne peut rester à Cuba sans passeport non plus. Il fallait donc nous rendre à l’ambassade le temps que nous allions faire nos nouveaux passeports. Cependant, étant dimanche soir, l’ambassade était fermée jusqu’au lundi matin. Nous devions donc rester à l’aéroport. Nous sommes alors retournés à l’hôtel, car j’avais un sentiment très fort que nos passeports se trouvaient quelque part là-bas. Nous avons donné quelques pesos à un chauffeur d’autobus qui a accepté de nous reconduire à l’hôtel. Nous nous sentions totalement dépourvus de tous nos moyens, seuls, impuissants…Au moins, nous savions qu’a l’hôtel nous amis nous attendaient.

La réception de l’hôtel nous a confirmé ne pas avoir retrouvé nos documents perdus dans notre chambre. Nous avons donc loué une chambre pour la nuit, qui nous a coûté une petite fortune. Le lendemain une grosse journée nous attendait, il fallait réserver notre billet d’avion pour le dimanche suivant, seule date disponible. Le lendemain n’a été qu’une journée très stressante, a faire des téléphones. Nous avons au moins pu réserver deux sièges sur le vol du dimanche, le tout à un prix exorbitant. Nous n’avons aucunement profité du soleil et de la plage. Notre moral était au plus bas. Le lendemain nous voulions nous rendre en ville afin d’aller faire nos passeports. Nous nous sommes donc couchés tôt, exténués par tout ce stress. Au petit matin, on frappe a notre porte, bonne nouvelle, nos passeports ont été retrouvés!

La femme de ménage les avait trouvés en faisait le ménage dans la journée, mais elle ne les a rapportés que deux jours plus tard…heu, j’ai rarement ressenti autant de rage envers quelqu’un. Surtout qu’elle a fait le ménage en avant-midi le dimanche et que nous avons quitté à 17h30 l’hôtel. Elle avait plus de cinq heures pour tenter de nous les remettre. Par contre, l’hôtel n’a jamais voulu nous dédommager, elle insistait sur le fait que des documents aussi officiels sont sous notre responsabilité. Bref, nous sommes restés coincés une semaine de plus à Cuba, une semaine qui nous a coûtée très cher, nous avons quand même profité du restant de la semaine, une fois que tout était réglé.

jeudi 22 avril 2010

Welcome to Surf city!






C’est avec un brin de tristesse et de nostalgie que nous avons quitté Los Angeles, une ville unique qui a su nous plaire et nous amuser comme jamais, chaque instant passé dans cette ville était comme être dans un film tout autour semblait être un décor, tout était trop beau pour être vrai.




Notre périple en Californie s’achève bientôt, nous le terminons donc à Huntington Beach, une ville côtière de Orange County, connue pour sa plage de 14 km. Huntington Beach est le lieu où se déroulent les championnats du monde de surf chaque été. La ville est communément appelée "Surf City" en raison de cet événement, mais aussi de son histoire et de la culture surf qui y est née.




Huntington Beach est une ville vraiment très jolie, surtout près de la plage, c’est tout à fait charmant. La rue principale est remplie de petites boutiques et de petits restaurants, c’est le paradis des boutiques de maillots de bain, j’étais plus qu’impressionnée par les murs envahis de maillots de bain, tous classés par couleurs.




Nous en avons profité pour nous étendre un peu sur la plage avec un bon livre et en jetant un coup d’œil admiratif aux surfeurs. Sur la plage, il y a aussi une impressionnante jetée qui va de la Main street jusqu'à l'océan Pacifique. Au bout de la jetée se trouve le restaurant Ruby's . Sur la plage, ça bouge beaucoup, en effet, en plus des surfeurs, des joueurs de volleyball, des enfants faisant voler leur cerf-volant, il y a de la musique, des artisans qui exposent des photos et des peintures, plein de kiosques, bref c’est très vivant.




Pendant la journée, nous avons rencontré des Montréalais représentants marketing de Vans Canada. Ils logeaient au Hyatt Resort and spa juste au bord de la mer. Sans doute le plus luxueux et magnifique hôtel que j’ai vu de ma vie. Ils nous ont invités en fin de soirée afin de prendre un verre au bord d’un feu dans la cour de l’hôtel, une mémorable soirée qui s’est terminée au petit matin.




Le lendemain matin, après une brève nuit de sommeil il était maintenant temps de plier bagage et de s’envoler pour Montréal. Avant de quitter, j’ai promis une chose à la Californie, c’est que nous nous reverrons…bientôt !! xox

samedi 17 avril 2010

California dreaming







Après Los Angeles et ses alentours, il était maintenant tant de quitter vers une autre destination : San Diego. En fin de journée, j’ai donc pris le volant de notre petite voiture rouge pompier, au côté de mon amie qui était ma copilote.


Heureusement, nous étions équipées d’un GPS ce qui a, sans le moindre doute, évité que l’on ne se perde mainte fois. Maintenant, je peux affirmer avoir connu ce qu’était un vrai bouchon de circulation. L’Heure de pointe à Los Angeles c’est quelque chose, laissez- moi vous dire, plus de six voies de largeur au ralenti, il faut user de patience. Cependant, une fois sortie de la ville, la route était magnifique, nous longions le long de l’océan, c’était à couper le souffle.


San Diego est une ville côtière du sud de la Californie, située à l’extrême sud-ouest du pays, près de la frontière mexicaine. La ville est reconnue pour son climat très agréable et ses nombreuses plages. Une fois arrivées, il faisait nuit, nous sommes allées nous installer à l’hôtel et nous sommes allées manger, nous mourrions définitivement de faim après ces longues heures de route. Le lendemain, à notre réveil, nous avons enfin pu découvrir la ville. Nous sommes allées déjeuner puis magasiner dans un superbe centre commercial à ciel ouvert. J’ai trouvé la ville très jolie, très accueillante, elle m’a vraiment charmée. C’est une ville propre où il y a beaucoup de verdure et d’arbres, les gens étaient vraiment sympathiques.


Peu après l’heure du diner, sous le soleil brulant, nous sommes parties à la recherche d’une plage où se reposer. Nous avons trouvé par hasard une très jolie plage où il y avait beaucoup de surfeurs, nous avons passé l’après-midi à lire et à observer les gens, suivit d’une longue marche sur le sable chaud. Ah ce qu’on est bien en vacances. Comment finir cette journée pour qu’elle soit parfaite ? Avec une gigantesque Margarita sur une terrasse bondée avec vue sur le coucher du soleil et les derniers surfeurs voguant sur les vagues.


Quelques jours après avoir profité de San Diego comme il se doit, nous sommes parties aux aurores afin de remonter la côte direction Huntington Beach à Orange County. Cependant, une petite escale s’impose : Hollywood Boulevard. Après encore de longues heures de route, c’est vers 9h30 que j’ai enfin aperçu l’insigne HOLLYWOOD au loin dans la montagne, encore camouflée sous la brume matinale. J’étais si excitée lorsque j’ai enfin posé mon pied sur le Hollywood Walk of Fame, je marchais sans regarder le moindrement où j’allais, je lisais les noms sur le sol en poussant des «Oh Tom Cruise ! Ah Céline Dion ! Oohh Mikael Jackson !» Et devant nos yeux ébahis se dressait le célèbre Chinese theater. Wow, avec toutes ses célèbres empreintes de stars dans le ciment. Juste à côté se trouve le très célèbre Kodak Theatre, où a lieu la plus courue des cérémonies de remise de prix du monde entier : les Oscar. Bien sûr, en temps normal la bâtisse a presque l’air de rien sans tous les tapis rouges, la foule en délire, les paparazzis et bien sûr, les vedettes misent en beautés. J’avoue toutefois que c’était plutôt impressionnant. Hollywood est un endroit où le glamour et le kitsch se côtoient de près. D'un côté, il y a les belles boutiques, les étoiles de stars, de beaux restaurants, des boîtes de nuit hyper branchées et de l’autre des vendeurs de cartes de maison des stars et des mendiants déguisés en Elvis, des musées de cire, des records Guiness, des boutiques aux goûts douteux, etc. Afin d’explorer le coin sous toutes ses facettes plusieurs tours nous sont offerts : en autobus, en taxi, en fourgonnette et en limousine…Pourquoi ne pas pousser le côté glamour jusqu’au bout ? Le tour en limousine était plus qu’abordable, avec un guide juste pour nous, on pouvait le faire arrêter où nous voulions. Ce fut un excellent choix. En plus de nous avoir offert les plus délectables cup cap que la terre ait portée, nous avons exploré Hollywood Hills a arrêter devant les majestueuses demeures de Keanu Reeves, Leonardo Dicaprio, Docteur Phil, Hally Berry, Christina Aguilera et des centaines d’autres. Ensuite une petite escale sur Rodeo Drive où nous nous sentions comme de vraies pretty women. Nous n’osions même pas entrer dans les boutiques où un homme se tenait devant la porte avec des coupes de champagne sur un plateau en or. Un peu intimidant quand on sait qu’il me faudrait le salaire de 6 mois pour m’offrir quelque chose dans une de ces boutiques. C’est ce qu’on appelle magasiner en grand.


Nous avons terminé notre expédition par une balade en limousine sur place Melrose. Une rue qui bouge et qui est remplie de boutiques ultra branchées. Ouf toute une journée, un peu de repos sur la plage serait grandement apprécié.